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Message par Lisbeth S. Windrunner Dim 4 Avr - 15:27

/ Avril 2021 # clinique royale \
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Il faisait bon en ce début du mois d’avril. Tu arrives à la clinique en moto puisque tu n’as que le permis moto. Ouvrant l’emplacement qui t’es réservée avec l’aide de ta télécommande à distance, tu retires ton casque que tu gardes à ton bras. Tu patientes et tu rentres ta moto à l’intérieur. À défaut d’avoir une voiture, tu as un moyen de te déplacer et tu as toujours roulé en tout temps, même sous la neige. Cela ne te gêne donc pas de l’utiliser partout où tu vas. Une fois à l’intérieur, tu  la stationnes correctement et tu descends de là. Laissant tourner le moteur, tu ranges ton casque sous le siège avant de couper le moteur. Dès lors tu retires, ta combinaison intégrale que tu ranges aussi sous le siège. Tu l’avais acheté pour ça justement. Une fois déshabillée, tu changes tes bottes par des chaussures à talons. Puis, tu prends ton sac à main pour quitter l’emplacement que tu refermes avec l’aide de la télécommande à distance. Habillée élégamment, comme souvent, tu te diriges vers la cafétéria où tu te prends toujours un thé avant de partir prendre tes consultations. Regardant ta montre, tu souris en voyant que tu es en avance. Et heureusement. Arrivant au bâtiment pathologique, tu présentes ton badge pour entrer par l’entrée personnel. Tu salues le personnel en place et tu arrives dans ta salle d’attente. Tu remarques qu’il y a déjà du monde et tu te montres respectueuse. Comme ce n’est pas encore l’heure, tu devais encore finir de te préparer. Ouvrant la porte de ton bureau de consultation, tu entres en refermant derrière toi. Posant ton sac prés de ton bureau, tu poses ton thé sur ledit bureau et tu allumes ton ordinateur. Rangeant tout à sa place, tu attrapes ta blouse blanche que tu places sur tes épaules sans la fermer. Tu n’es pas dans ton laboratoire où il est nécessaire de porter une tenue plus adaptée. Puis, tu te diriges vers ton immense placard où se trouvent tous les dossiers de tes patients. Attrapant celui de ta première patiente du jour, tu finis par retourner à ton bureau pour relire ce dernier.

Tu lèves les yeux vers ta pendule et tu souris en remarquant que ta lecture t’a emportée durant plus de dix minutes. Mais pas grave, tu as quand même de l’avance. Fermant ledit dossier, tu le ranges avant de refermer le placard. Puis tu bois une gorgée de ton thé déjà bien entamée avant de te diriger vers ta salle d’attente. Tu connaissais le nom de la personne qui allait entrer dans ton bureau dans quelques minutes. Laissant ta blouse voltigé au rythme de tes pas, cette dernière affichait ton nom et ton statut au sein de la clinique. Tu n’étais qu’un médecin spécialisé, rien de plus. D’ailleurs, ce même nom se trouvait sur la porte du bureau de consultation où tu te rends tous les matins en dehors du week-end. Regardant tout le monde, tu gardes le sourire avant que ton accent ne se manifeste. « Madame Sorensen s’il vous plaît ! ». Tu savais ce que tu voulais. Dès qu’elle fut levée, tu l’invites à te suivre jusqu’au bureau qui se trouve au bout du couloir et tu remarques que tu as dix minutes d’avance. Tu aimes commencer à l’heure mais là, tu avais fait ce que tu devais faire sauf consulter tes mails mais c’est une chose que tu feras pendant ton repas de midi. C’est comme ça que tu t’organises et cela a toujours très bien marché. Une fois que la rouquine se trouve dans le bureau, tu refermes derrière elle et tu l’invites à s’asseoir dans un fauteuil confortable. « Bonjour. Prenez place je vous prie ! ». Tu finis par la rejoindre et tu la contournes afin de prendre place à ton bureau. Ton ordinateur est ouvert sur le dossier de la patiente, mais tu ne le regardes pas. Tu joins tes mains devant toi et tu gardes le sourire avant de lui demander une question qui peut paraître basique et récurrente mais cela est loin d’être le cas quand tu fais face à un patient.  « Comment allez-vous ? ». Tu joins tes mains devant toi sur ton bureau qui est toujours aussi bien ranger. Tu ne laisses jamais rien traîner pour des raisons plus que logiques. Tu observes ta patiente en silence attendant qu’elle prenne la parole. Tout ce qui sera dit dans ce bureau restera dans ce bureau…

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Message par Lyanna Sorensen Mar 6 Avr - 16:29



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☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Tout ce qui est arrivée à Lyanna depuis qu’elle est revenue à Surmont est un beau bordel. Est-ce qu’elle avait espéré qu’elle revienne en catimini et que les choses se passent bien ? Qu’elle rentre dans sa maison, qui était devenu leur maison, que son mari soit toujours là avec leurs filles, à l’entendre patiemment. Elle l’avait espéré mais elle connaissait aussi Raphaël, son côté rancunier, la difficulté qu’il avait à pardonner, son intransigeance. C’était des choses qu’elle aimait autrefois mais aujourd’hui, cela ne l’aidait pas beaucoup. Elle l’avait revu, son cœur battait tellement fort dans sa poitrine qu’il n’y avait aucun doute là-dessus, elle l’aimait toujours, elle l’aimerait toute sa vie, impossible de vivre sans lui. Son alliance toujours à son doigt, lui il l’avait retiré. Elle se demandait quand c’était arrivé, est ce qu’un jour il c’était réveillé en se disant qu’elle reviendrait pas, qu’il fallait l’enlever, tandis qu’elle, elle était à l’hôpital entrain de vomir. Son meilleur ami c’est le seul qui était au courant mais il ne venait pas la voir tous les jours non plus, lui aussi avait sa vie, c’était pour sur son seul soutien. Tout ce qu’elle voulait quand elle était revenue à Surmont c’était les retrouver tous les deux mais cette première rencontre ne lui avait pas donné l’impression que c’était possible. Retrouver sa fille, retrouver son mari, sa famille. Elle ne rêvait plus d’être en bonne santé, elle rêvait juste d’être à leurs côtés et là, dans ce couloir d’hôpital elle rêvait que Raph’ lui ai pardonné et lui donne la main. La soutienne, elle a encore du mal à marcher mais elle se débrouille, elle boîte légèrement. Elle n’est plus que l’ombre de la femme qu’elle a été et sans doute plus assez bien pour lui mais elle aimerait qu’il soit là. Il poserait sa main sur son épaule et lui dirait que tout va bien aller. Car Raph’ disait toujours ça, en parti pour ça qu’elle était partie, car quand on a un cancer, non, les choses ne peuvent pas bien aller. Quand on va mourir non plus. Elle voulait pas le faire souffrir à l’époque et cette année d’absence avait sans doute était fatale à son confiance, à leur couple. Sans doute que cette précaution avait été fatale. On lui avait dit qu’elle était tirée d’affaire suite à un essaie clinique révolutionnaire dont elle avait été le cobaye à San Francisco. Tirée d’affaire peut être mais sa vie personnelle n’était pas très réjouissante. Aujourd’hui cependant elle verrait son nouveau médecin, celle qui désormais essaierait de prendre soin d’elle. Elle se posait beaucoup de questions sur elle, elle avait imaginé que les vieux médecins étaient les plus expérimentés pourtant celui qui lui avait sauvé la vie était un jeune qui avait pris le pari risqué de lui donner un traitement dont personne ne croyait. Elle fut surprise quand elle entendit la voix qui l’appelait, elle avait son âge à peu près, cette femme était jeune mais Lyanna ne doutait pas de ses compétences. Elle se levait en se demandant pour combien de temps ce nom serait le sien, Raphaël n’avait pas du oublier cette histoire de divorce : « Oui c’est moi ». Dit-elle d’une voix cassée, il est inutile d’être médecin pour voir qu’elle est encore fatiguée par ses traitements, que tout cela l’a détruite. Elle avance en boitant avec sa poitrine sans sein jusqu’au bureau du médecin. Elle la regarde quelques secondes, se demandant ce que ce nouveau médecin pense d’elle. Une étiquette indique son nom, confirmant celui qui est écrit sur sa convocation : « Niveau médical, à peu près bien. Je me sens encore un peu fatiguée et j’ai des douleurs. Mon ancien médecin m’avait prescrit de la codéine et j’en ai toujours besoin ». Besoin, le mot était faible, Lyanna prenait bien trop souvent de ces cachets. La codéïne, Lyanna avait bien peur de finir par entre être dépendante mais c’était la seule chose qui la soulageait un peu. Cette rencontre dans le bureau de son mari, les mots difficiles échangés, cela lui avait provoqué une crise d’épilepsie, ce qui peut arriver quand on a eu une intervention au niveau du cerveau. La jeune femme s’assit alors de l’autre côté du bureau. Il faut dire qu’elle avait touché le fond, pensant mourir lors de l’annonce de sa maladie. « Je suppose que vous allez reprendre mon suivi ? J’ai toujours les cheveux assez fins et cassants depuis qu’ils ont repoussés, ils vont rester comme cela ? ». Les cheveux étaient sans doute le cadet des soucis de la jeune femme qu’elle avait en face d’elle mais elle préférait lui poser la question.  


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Message par Lisbeth S. Windrunner Ven 9 Avr - 22:33

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Tu es du genre enjouée, souriante et joyeuse et ce sont là des traits caractériels qu’on a souvent appréciés durant tes stages et tes années en internat. Même fatiguée, tu gardais le sourire et surtout, tu étais à l’écoute, humaine. Tu l’avais appelé et elle te répond. Machinalement, tu l’aides, tu glisses ton bras autour d’un des siens afin de l’aider. Tu t’es bien vite aperçu de sa fatigue et machinalement, tu as cette habitude d’aider, seconder, observer. Tu es toi aussi une femme et ce n’est pas ta première patiente. Durant toutes tes années d’internat, tu en as vu des choses et tu sais que la vie peut réserver de très nombreuses surprises. Bien sûr, tu ignores que la femme est là s’avère être la femme d’un ami à toi : Raphaël. Pour le moment du moins. Malgré votre amitié de longue date, il ne t’a jamais parlé en détail de sa vie privée et tu respectes son choix. Tu n’es pas du genre à t’immiscer dans la vie privée des gens même si parfois, tu devrais en voyant l’état de certains de tes patients. Cependant, tu ne peux pas et tu n’as pas le droit. Tu es médecin, pas avocat. Tu l’aides alors qu’elle boite jusqu’à ton bureau. Tu n’es pas un monstre et bien qu’elle soit une de tes nouvelles patientes, tu ne prévois pas d’être froide ou contre-nature avec elle. Tu te l’interdis. Une fois assise, tu en fais de même et tu lui fais face. Tu te montres souriante et tu l’as regarde. Tu l’écoutes et tu hoches la tête tout en prenant ton stylo logé dans ta poche de poitrine afin de noter ce qu’elle te dit. Tu es carré dans ton suivi. Et tu dois admettre que le dossier de ta patiente est assez intéressant et qu’il faudra que tu t’y penches entièrement. Tu tiens à avoir un suivi précis. « Je suis le Docteur Lisbeth Windrunner et je vais effectivement reprendre votre suivi en tant que médecin spécialisé. Vous êtes en droit de refuser à ce que je le reprenne, mais vous devez le préciser par écrit. Je n’ai pas le droit de m’imposer. ». Tu hoches la tête pour confirmer ce que tu venais de lui dire à l’oral. Il faut dire que tu en as vu des choses, même lorsque tu fais des astreintes aux urgences. Autant, tu peux avoir des petites urgences que tu nommes toi-même « boboland », autant, tu peux avoir des choses beaucoup plus importantes comme des infarctus ou encore des AVC. Après tout, avant d’être spécialisée, tu es médecin alors tu ne déroges pas à tes obligations et responsabilités.

Mais en ce jour, ce n’est pas toi le sujet mais bel et bien cette femme qui doit être de ta génération. Bien que tu n’aies pas le droit de le montrer ou de le dire, tu te demandes souvent ce qui se passe pour qu’autant de victimes de maladies, autrefois peu courante, soient atteintes… C’est quelque chose qui t’échappe mais ton rôle n’est pas de savoir l’origine mais de traiter ces dernières. Certaines personnes s’en sortent en raison de la réactivité de tes confrères. Mais pour d’autres, c’est beaucoup plus compliqué et tu en as parfaitement conscience. Cependant, la personne devant toi est une véritable rescapée concernant le cancer… Pour le reste, ce sera une toute autre histoire. Gardant ton stylo en main, tu prends note de ce qu’elle te dit avant de répondre à sa question. Elle a le droit de savoir après tout. « Il est fort probable que cela reste comme ça un long moment. Après un traitement comme celui que vous avez reçu aux États-Unis, le temps de récupération est beaucoup plus long que la normale. Vous allez devoir vous armer de patience ! ». Tu ne peux pas être plus claire. Par contre, tu ne peux pas lui donner un délai. Chaque traitement est différent et tout le monde ne réagit pas de la même manière. C’est de plus en plus courant de devoir changer les traitements en cours de route en raison des réactions des uns et des autres et c’est là, ton rôle. Tu dois savoir pourquoi de telles réactions et la compenser afin que les patientes puissent être soigner correctement. Mais ce n’est jamais très simple. Bien que tu sois novice dans le domaine des pathologies, tu restes cependant sereine face à tes années de spécialités qui ne sont pas moindres. Puis, tu la regardes en lui posant à ton tour des questions. Après tout, on parle de sa santé à elle. « Concernant vos douleurs, est-ce localisé ou diffus ? Pouvez-vous m’en dire un peu plus ? ». Tu ne la forces pas, tu n’as pas le droit. Tu sais qu’elle peut très bien t’envoyer bouler. Malgré tout, tu ne peux pas la laisser dans cet état même si ce sera la seule et unique fois que tu la verras. Il y a d’autres médecins au sein de la clinique. Mais tu lui accordes toute ton attention. Tu as bien sûr noté qu’elle était sous codéine et tu sais déjà d’emblée que tu vas devoir surveiller ça. « Depuis combien de temps êtes-vous sous codéine ? ». Tu ne plaisantes pas. Jamais avec ça…

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Message par Lyanna Sorensen Dim 11 Avr - 0:10



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La confiance de Lyanna n’était pas forcément la chose la plus facile à obtenir de sa part, Lyanna était une personne sensible, qui avait un grand cœur mais elle ne le laissait pas voir si facilement, il était plus facile de penser qu’elle était comme l’image qu’elle montrait d’elle, quelqu’un de forte, parfois dur, parfois brutale, parfois un peu trop masculine. C’était une image qui se cassait complétement a de nombreuses reprises et particulièrement quand Raphaël était dans les parages, car Raphaël réveillait le mieux qu’elle pouvait donner à quelqu’un. Le mieux et sans doute le moins bon maintenant qu’elle était parti du jour au lendemain sans lui expliquer, il la détestait, il avait raison. Face à ce médecin elle avait autant de craintes que de certitudes. Elle posait toujours les questions qui lui venait aussi la première chose qui lui était passé par la tête c’était ses cheveux, auparavant Lyanna était du genre à prendre soin, faire des masques, pas passer deux heures dans la salle de bain c’est pas ce style de nana mais au moins elle appréciait ses cheveux, trouver que c’était un atout chez elle. Atout qui avait bien vite volait en éclat quand on lui avait rasé la tête, après sa première cure de chimio, les trous étaient trop apparent et en une année ces cheveux étaient repoussés mais ils étaient courts et très fins, rien à voir avec avant. Rien à voir avec sa chevelure rousse, qu’elle changeait parfois en blonde. Ce n’était plus ça. Lyanna hochait négativement la tête, pourquoi refuserait-elle l’aide de quelqu’un, elle n’avait pas d’animosité contre elle : « Non, je ne refuserais pas Madame Windrunner, pourquoi le ferais-je ? A moins que quelque chose vient à me contrarier mais je ne vois pas quoi… ». Lyanna n’était pas du genre à rejeter les gens qui voulait l’aider, même si habituellement elle avait été soigné par des hommes, pourquoi pas maintenant passer à un médecin féminin. Peut être était elle plus enclin à comprendre ses difficultés, notamment en terme de poitrine, d’ovaires, c’était des choses plus féminines alors peut être que Lisbeth pourrait davantage comprendre ses craintes. Lyanna n’ayant plus qu’un ovaire elle c’était mis dans la tête qu’elle ne pourrait plus avoir d’enfant, que c’était fini. Techniquement c’est vrai qu’il était plus difficile d’en avoir un mais c’était aussi possible, peut être avec un traitement médicamenteux, ou une fécondation in vitro mais cela, Lyanna l’ignaurait. Convaincu qu’elle ne pouvait ni donner la vie, ni plaire, sa féminité était au point zéro, plate comme une planche sans sa poitrine elle avait jamais aussi bien porté son surnom de « garçon manqué » . Lyanna soupira, fixant l’un des objets sur le bureau de la médecin : « De la patiente j’en ai, ne vous en faites pas, je pense que mes cheveux sont le cadet de mes soucis, je préférais récupérer avant un droit de visite pour ma fille, ou mon mari… ». Lyanna faisait part de ses problèmes personnels, pas vraiment pour qu’elle lui pose des questions mais plutôt pour qu’elle se rende compte que des cheveux par rapport au reste ce n’est pas si grave. Qu’il y a bien pire. Lyanna devait ensuite évoque ses douleurs, malheureusement c’était toujours au même endroit. Suite à son opération de la hanche on lui avait retiré une partie d’os mais c’était rester douloureux, la jeune femme marchait toujours difficilement. : « Depuis l’opération de ma hanche docteur, j’ai cette douleur et je marche mal. Le fait de marcher mal ça n’est pas grave mais la douleur oui, parfois ça me tape sur le système, je prends de la codéine depuis cette opération il y a 6 mois mais le nombre de cachet ne diminue pas vraiment… ». La codéine était sans doute une addiction pour Lyanna Sorensen, une addiction qui remplissait le vide laissé par son mari et sa fille, c’était dur sans eux, dur de survivre sans ceux qu’on aime le plus, elle sait qu’elle avait fait le choix de les laisser partir mais c’était un choix difficile. Elle avait fait ce choix pour qu’il ne la voit pas mourir, comme elle avait vu ses parents mourir. Elle savait les conséquences, les traumatismes tout ce que cela engendrait. Il ne valait mieux rien voir, que sa fille ignore tout ça, que son mari comprenne après. Et aujourd’hui elle était revenue. Pensant à son futur, sa futur vie, qui ne pourrait être sans eux elle demanda : « Je voulais savoir aussi par rapport aux prothèses mammaires, sur le coup je n’en avais pas mis car…je pensais que j’allais mourir. Mais maintenant que l’essaie clinique a été un succès, je pense qu’il vaudrait mieux que je fasse une reconstruction mammaire. Vous êtes à même de faire ce genre d’opération ou je dois voir cela avec un chirurgien plastique ? Vous pouvez m’en dire plus ? ». Lyanna voulait des détails, savoir qui s’occuperait d’elle et par exemple comment ça se passerait. Lyanna se doutait qu’elle devrait peut être faire intervenir un collègue, mais peut être aussi qu’elle avait des connaissances sur le sujet. Qu’elle pouvait au moins lui faire un petit résumé, si il avait plusieurs types de prothèses et combien de temps durer l’opération, si elle allait devoir dormir à l’hôpital…Ce genre de chose.


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Message par Lisbeth S. Windrunner Dim 11 Avr - 12:02

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À vrai dire de nombreuses personnes ont refusées parce que tu es un jeune médecin, mais il en faut pour continuer à faire perdurer le métier qui se raréfie. Mais tu n’es pas du genre à te plaindre. Tu as déjà des patients et un de plus ou de moins, cela ne changera pas ton travail ici. Tu ne te prétends pas comme étant la meilleure, mais tu essayes de t’occuper de tes patients plus que correctement. Elle montre alors un sourire lorsque ta patiente t’annonce qu’elle ne le refuse pas. Tant mieux ! Mais pour le moment, tu devais t’occuper de ce qui se passe. « Vous savez, on a refusé que je m’occupe de patients parce que j’étais une femme, un jeune médecin,  et le plus improbable, parce que je n’étais pas de confession musulmane. ». Tu hausses les épaules tellement tu trouves ça carrément débile. Après, tu ne peux pas aller à l’encontre des gens. Mais dans ce genre de cas, tu leur demandes de sortir du bureau et d’aller régler la consultation. Car bien souvent, ces personnes sont irrespectueuses de ta personne et de ta profession et c’est quelque chose que tu ne tolères pas. Bien sûr, un courrier est envoyé au médecin prescripteur pour expliquer les faits. Au moins, tu te couvres même si c’est ta secrétaire qui s’occupe de taper et d’envoyer les courriers dans ce genre de cas. Ce n’est pas pour rien si tu as toujours un enregistreur sur ton bureau. Lyanna parle alors de son mari et de sa fille. Tu essayes de rester le plus loin possible des histoires personnelles de ces patients, car tu te dois d’être professionnelle jusqu’au bout. Tu hoches simplement la tête avant de « jouer » avec son stylo. Il est là pour prendre des notes.

Bien sûr, tu te montres attentive lorsqu’elle te parle de ses douleurs. Tu notes ce qu’elle te dit et tu essaies de faire le point. Tu redresses rapidement la tête en lui demandant. « Avez-vous mangé ce matin ? ». Si ce n’est pas le cas, tu vas pouvoir demander à une infirmière de procéder à une prise de sang immédiatement. Tu devais en savoir plus sur la raison de ces douleurs. Mais tu prévois aussi de lui faire des ordonnances pour qu’elle aille passer une IRM de la hanche et des jambes. Ce sera déjà un bon début et comme c’est toi qui vas recevoir les résultats, tu seras rapidement avertie du moins truc suspect. De plus, les rendez-vous sont assez rapides au sein de la clinique. Tu n’as jamais eu de souci depuis ton arrivée pour organiser un suivi rapide d’un patient. Tu réfléchis concernant la codéine, car il n’est pas impossible qu’elle soit sous l’accoutumance de ces médicaments. « Je vais vous faire passer une série d’examen afin de découvrir l’origine de cette douleur. Si je n’ai aucune piste, je vous ferais hospitaliser deux jours pour procéder à un check-up complet ». Tu sors alors ton carnet pour tes ordonnances ainsi que ton tampon de médecin. Tu remplis les ordonnances tranquillement et tu te dis qu’un check-up complet ne lui fera pas de mal. Mais d’abord, elle va lui faire les bases. C’est important pour la vie de ta patiente. Tu en écris quatre. Une pour la prise de sang, une pour un scanner, une pour un TEP-Scan et la dernière pour une IRM. Tu feras le reste en fonction des résultats. Tu signes l’ensemble des ordonnances et tu y apposes ton tampon. Tu les mets de côté avant de redresser la tête vers elle après avoir noté ce que tu avais fait. Tu tiens à avoir un suivi précis en fonction des pathologies. « Votre traitement s’est terminé il y a six mois. Lancez une opération de reconstruction mammaire est encore trop dangereuse dans l’immédiat. Je vous recommande fortement d’attendre jusqu’à trois ans minimum s’il vous plaît. Si vous tenez encore à ce moment-là, je vous enverrais voir un confrère en ville. Mais pour le moment, c’est votre repos qui est le plus important. ». Tu ne tiens pas à être responsable de la mort de cette femme alors qu’elle souffre de la perte de son sein. C’est surtout que les implants mammaires peuvent éclater à tout moment et c’est un coup à ce qu’elle s’empoisonne. Sauf que dans son état actuel, elle le sentirait beaucoup trop tard. Après, tu sais qu’il existe un moyen de remplacer la graisse en prenant des fesses mais autant faut-il en avoir suffisamment. Dans tous les cas, les opérations engendrées la fatigueraient de plus en plus alors que son corps n’est pas encore remis de ses séances de chimiothérapie. On ne le dit jamais assez mais recevoir une chimiothérapie, c’est guérir d’un cancer mais avoir d’autres conséquences derrière. Conséquences qui arrivent dans les trois années en moyenne. C’est bien pour ça que tu tiens à ce qu’elle évite ça pour le moment. Malgré tout, elle t’a demandé des détails alors tu vas le faire puisque tu as des bases. Tu sors une feuille blanche et tu te mets à dessiner une poitrine de profil avant de la placer devant Lyanna. Changeant de couleur sur ton stylo, tu prends la parole tout en baissant la tête. « Il y a plusieurs méthodes possibles. La plus connue est celle de l’implant, la moins couteuse, et la moins connue et plus couteuse est le lambeau. Comme vous avez déjà une cicatrice, on peut l’utiliser pour éviter de marquer un peu plus votre peau. On passe l’implant par le dessous et on referme avec l’aide de fil résorbable naturellement. Dans le cas des lambeaux, cela se passe par l’aisselle. Cela se passe sous anesthésie générale et vous serez hospitalisée cinq jours à compter du jour de l’opération. Elle dure entre 2 à 6 heures en fonction de votre demande. ». Tu essayes d’être le plus clair possible. Là où tu te poses la question, c’est si elle a fait de la radiothérapie ou non. Car si c’est le cas, ta patiente n’aura pas d’autres choix que de subit la méthode des lambeaux en raison de la peau fragile.

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Message par Lyanna Sorensen Dim 11 Avr - 23:58



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Lyanna hoche négativement la tête, le fait qu’elle soit jeune, femme ou encore musulmane, elle s’en fou bel et bien. Pour le premier point Lyanna peut être facilement décrite comme féministe et pour le reste, chacun ses paramètres, tant qu’elle fait bien son travail c’est tout ce que Lyanna demande après tout, des réponses à des questions, des traitements adaptés. Et plus le temps passe, plus elle a l’impression que ce médecin prend les choses trop au sérieux. Elle ne comprend pas toutes ces questions posées, elle n’a pas du tout envie, mais du tout de retourner à l’hôpital, elle y a passé un an à San Francisco, elle a vécut des scènes difficiles, elle pense que tout cela est derrière elle. Pourquoi est ce qu’elle a dit qu’elle avait mal. Elle aurait du se taire, elle le fera sans doute la prochaine fois, finalement peut être que la jeune femme avait raison qu’elle devrait s’adresser à un autre médecin, tout se perd dans la tête de Lyanna. « J’ai juste bu un peu d’eau, pour prendre mes médicaments ». Répondit-elle, la panique ne se lisait pas dans ses yeux car Lyanna avait l’habitude de garder la tête froide désormais mais ce n’est pas pour cela qu’elle se sentait bien à l’aise. C’était normalement une simple consultation pourquoi devait-elle être hospitalisé. Elle essayait de rassurer son interlocutrice, c’était sans doute la seule chose qu’elle pouvait faire pour l’instant : « Je comprends que vous souhaitiez savoir ce qui se passe mais mon Docteur de San Francisco m’avait dit que l’ablation d’une partie de l’os resterait douloureuse, ainsi je ne me suis jamais vraiment inquiéter par rapport à ce qui se passait, il voulait cependant trouver des moyens de la calmer et la codéine en est un bon… ». C’est vrai que la codéine calmait bien la douleur mais à quel prix ? Devenir accro. C’est sans doute le penchant vers lequel Lyanna glissant doucement. Si seulement le soir elle avait son mari dans ses bras, peut être qu’il serait plus simple de ne pas céder aux charmes des petites pilules du bonheur. L’autre parti de la phrase fit presque s’étouffer Lyanna, hospitaliser, et ce pendant deux jours ! C’était énorme et Lyanna n’avait pas prévu ça. Raphaël allait encore penser qu’elle avait fui. Tout ce qu’elle voulait c’était revoir sa fille et retrouver sa famille, elle pouvait pas repartir de nouveau alors qu’elle venait à peine d’arriver, c’était impossible selon elle. « Hospitaliser pendant deux jours, vous êtes sûr docteur ? ». De toute façon elle savait qu’au pire elle avait le droit de refuser l’hospitalisation. Tout ce qu’elle espérait c’est que ces résultats d’examens serait satisfaisant. Redormir à l’hôpital une nuit de plus lui semblait trop, surtout à Surmont où elle avait perdu tous les siens. La jeune médecin ne la rassurait pas davantage quand elle lui dit qu’elle devait attendre 3 ans, ces informations là était bien contraire à ce qu’elle avait reçu jusqu’ici puisqu’on lui avait dit que dans l’année qui suivait elle pourrait de nouveau avoir une poitrine, elle se permettait de l’interroger : « Docteur, 3 années pour retrouver une poitrine me semble très long, on ne m’avait pas annoncer ce délais, peut être qu’on pourrait revoir avec le chirurgien mammaire ce qu’il en pense, vivre sans poitrine est assez difficile pour l’estime de soi ». Malheureusement pour Lisbeth, Lyanna était plutôt une dure à cuire avec un tempérament de feu qui ne comprenait rien à ce qu’on lui disait, très vite elle avait voulu connaitre les rouges des opérations, les traitements, elle avait finit par s’y connaitre bien, vraiment bien que parfois elle était flippante pour César par exemple, son meilleur ami qui était resté à ses côtés. La jeune médecin lui parlait alors des implants et du lambeau, de toute évidence une méthode semblait moins douloureuse et plus rapide alors Lyanna avait choisit celle-ci : « J’avais opté pour l’implant, je sais que je devrais changer mes prothèses régulièrement tandis que la méthode du lambeau est permanente mais je préfère souffrir moins docteur et obtenir ma poitrine au plus vite ». Elle ne reviendrait pas sur la technique qu’elle avait choisi. Elle avait endurer suffisamment pour accepter des bouts de plastiques en elle sans qu’on lui tire quelque chose du dos pour remettre à la place de la poitrine. Lyanna se laissait faire mais elle espérait vraiment que tout aille bien, en l’espace de quelques minutes la jeune femme avait fait monter le stress en elle. « J’aimerais passer les examens que vous souhaitez au plus vite, pour sortir le plus tôt possible ». Lyanna était plutôt décidé, montrant tout le caractère qu’elle avait, elle ne passerait pas sa journée à l’hôpital, ou tout du moins elle allait essayé de limiter le temps passé à l’intérieur de celui-ci.


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Monitoring consultation [Lyanna] Empty Re: Monitoring consultation [Lyanna]

Message par Lisbeth S. Windrunner Dim 2 Mai - 11:19

/ Avril 2021 # clinique royale \
Life can hold many surprises in store. You should never give up…


Tu restes chaleureuse et souriante, comme avec chacun de tes patients. Tu as bien conscience qu’ils sont malades ou qu’ils l’ont été, comme c’est le cas pour la patiente qui se trouve en face de toi. Tu restes quand même curieuse face à ce qu’elle te dit, car l’expérience t’a fait comprendre que dans de très nombreux cas, les patients disent que ce qu’ils veulent et pas le reste. Tu hoches la tête lorsqu’elle te dit qu’elle a juste pris un peu d’eau pour prendre ces médicaments. Parfait, cela t’arrange bien et tu les gardes sous tes mains qui sont alors jointes. Avant de partir, tu vas l’envoyer faire une prise de sang. Si elle ne l’a fait pas alors tant pis pour elle, tu ne pourras pas la soigner correctement. Tu connais les patients et tu sais que bien souvent, ils taisent de nombreuses choses mais c’est là, l’avantage des examens. Tu peux aisément déduire ce que les patients refusent de te dire. Tu restes attentive au fait et gestes de ta patiente. Tu ne la connais pas beaucoup alors c’est toujours compliqué de les comprendre au premier regard. Tu dois faire preuve de patience et tu sais que la confiance prendra du temps. Tu l’observes avant de la rassurer. « On en est pas encore là, Madame Sorensen. Si vous faites les examens que je vais vous demander, cela ne sera peut-être pas nécessaire. Tout dépendra des résultats de ces derniers.». Tu n’es pas du genre à cacher ce que tu prévois de faire. Ce serait manquer de respect à tes patients le cas échéant. Et puis, si tu ne le fais pas, comment peux-tu espérer avoir la confiance de ces derniers ? Cela ne fait que quelques mois que tu travailles ici et il te faut encore du temps pour te faire apprécier même si tu as déjà des liens avec de nombreux patients. Cela reste bien entendu professionnel. Et puis, seuls les résultats desdits examens lui permettront de faire ce choix. Tu te mets à réfléchir sur des solutions pour sa douleur.  « Il existe des Centres de traitement de la douleur pour lutter contre cette dernière si vous le souhaitez. ». Cela ne sera pas un cachet à prendre mais cela l’obligera à se rendre trois ou quatre heures dans un service hospitalier afin d’y recevoir son traitement. Vu la réaction qu’elle a eue par rapport à l’hospitalisation, tu commences à douter sérieusement de cette possibilité. Mais tu ne dis rien de plus même si c’est une piste à explorer.  

Tu restes calme lorsqu’elle t’explique qu’on ne lui avait pas parlé de trois années sans possibilité de se refaire la poitrine. Tu ne sais pas ce qu’on lui a dit lorsqu’elle était aux États-Unis, mais il est clair que tu vas devoir lui expliquer. De plus, tu ne travailles pas aux États-Unis, les lois et les traitements ne sont pas les mêmes que là-bas. Tu es bien consciente de ce fait, mais tu vas devoir l’expliquer à ta patiente qui ne semble pas ravie de ce que tu lui a dit plus tôt. Mais tu n’es pas du genre à mettre la vie de tes patients en danger. Certes, c’est une nouvelle patiente mais cela ne te donne pas touts les droits sur elle. Quand tu as eu ton diplôme, tu as juré de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour assurer la survie de tes patients et en ton sens, se refaire la poitrine aussitôt est prendre un risque beaucoup élevé pour elle. « Je comprends tout à fait que cela soit difficile à entendre mais si on tente de procéder à la reconstruction mammaire maintenant, vous risquez d’y rester. Le traitement que vous avez reçu était expérimental et on ignore ce qui se passera si on opère une seconde fois. Cette période de trois années est une sécurité pour vous, pour ne pas à devoir gérer des complications qu’on ne peut pas prévoir et rallonger votre supplice. ». Car il ne faut pas se leurrer, cela fait mal de se refaire la poitrine. Tu lâches un soupir et tu réalises que tu vas devoir te battre avec une véritable tête de mule. De plus, tu as lu dans son dossier qu’elle est mariée avec une fille. Bien sûr, tu ne souhaites pas utiliser de tels arguments contre elle, tu n’es pas censée le savoir même si cela figure dans le dossier médical. Tu es professionnelle et même si tu prends tout avec attention, ce n’est peut-être pas pour rien. Tu ne la connais pas alors, tu dois savoir où elle en est avec son suivi avant de relâcher un peu la pression. Tu l’observes simplement et tu restes chaleureuse et souriante. Tu ne peux décemment pas montrer autre chose, tu fais face à des patients malades, stressés même comme c’est le cas pour la personne devant toi. Te reculant dans ton fauteuil, tu te mets à réfléchir. Est-ce que tu vas l’envoyer voir un chirurgien plastique maintenant ou est-ce que tu attends les résultats d’abord ?

Au vu de ce que tu découvres de ta patiente, tu préfères attendre d’avoir les résultats avant de lancer n’importe quelle autre procédure. Tu ne préfères pas t’avancer sur la méthode et même si tu respectes son choix. Le moindre choc peut faire exploser la prothèse et tu le sais mais ce n’est pas à toi de lui dire. Après, tu n’as aucune préférence mais ce sera au plasticien de la décider pour une méthode plus adaptée par rapport à son traitement. De toute façon, ce dernier va forcément te consulter alors que tu lui proposes une consultation ou non, rien ne pourra se faire sans que vous soyez d’accord tous les deux. « Je vais déjà vous faire passer des examens de suivi. Je viens de vous faire une ordonnance pour un TEP-scan pour surveiller l’évolution générale, un scanner, une IRM et une prise de sang. Une fois qu’ils seront faits, revenez me voir et on avisera de la suite. On est d’accord ? ». Tu la regardes en gardant ton sourire. Vu qu’elle ne semble pas apprécier les hospitalisations, tu vas devoir en faire une bonne partie en extérieur afin de ne pas la stresser plus qu’elle ne l’est déjà. Tu décroises tes mains et tu attrapes les ordonnances pour les lui donner.  Tu tiens à avoir les résultats rapidement afin d’être fixer sur de nombreuses choses. Notamment son addiction à la codéine que tu soupçonnes. Puis, tu l’observes en demandant. « Préférez-vous passer ses examens, ici ou en cabinet privé ? ». Il n’y a que le TEP-Scanner qu’elle va devoir passer au sein du service « Médecine Nucléaire » de la clinique et la prise de sang qu’elle lui fera faire avant de sortir.  Mais concernant l’IRM et le scanner, elle peut très bien les passer en cabinet privé. En sachant que tu auras quand même les résultats puisque tu les demandes par mail. De cette façon, elle n’aura pas à attendre les résultats sur place et elle sera libre de rentrer chez elle de suite après lesdits examens. Bien entendu, le tarif de ces examens ne seront pas les mêmes puisqu’en cabinet privé, il y a souvent des dépassements d’honoraires.

(c) mars.
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Message par Lyanna Sorensen Lun 3 Mai - 17:57



Monitoring

Lisbeth & Lyanna ☾ Le phénix renait toujours de ces cendres.  

☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Lyanna n’avait pas eu l’impression que les choses seraient complexes quand elle avait pris son rendez-vous ici, à la clinique, elle avait plutôt l’espoir que les choses se passent bien. Après tout elle avait eu un traitement miraculeux, elle était sortie d’affaire et c’était ça le plus important selon elle. Mais avec les médecins il y a toujours des conditions, un peu comme avec un contrat de souscription, on ne s’amuse pas à lire les petits caractères et on se retrouve à payer les traites d’un abonnement. Lyanna détestait cette impression d’être prise au piège. Même si la jeune femme ne semblait ne vouloir que son bien, elle avait du mal maintenant à comprendre la logique des médecins. Lyanna avait besoin juste d’une main à serrer et son meilleur ami avait fait l’affaire pendant cette année de calvaire : César Marty. Elle avait voulu protéger sa petite famille, son mari et sa petite fille. Comme elle les aimait tous les deux. En revenant à Surmont elle ne pensait jamais devoir revivre une scène comme celle-ci qui ne s’apparente qu’a un cumulus de beaucoup de mauvaises nouvelles. Il faut se montrer fort et ne rien montrer, comme elle l’a toujours fait. Raphaël lui manque encore plus que jamais, la dernière fois qu’elle l’a vu c’était pour aider le chien mais aujourd’hui c’est elle qui a besoin d’aide. « Je ferais les examens dès que possible alors ». Répondit-elle plutôt froidement, encore une fois affirmant qu’elle ne voulait pas rester là. Cela la stressait vraiment, elle ne voulait pas se montrer désagréable avec la jeune femme, surtout qu’elle lui parlait d’un centre spécialisé dans la douleur ce qui pourrait peut-être lui servir : « Pourriez-vous me communiquer l’adresse de ces centres ? J’aimerais bien m’y rendre et pourquoi pas avoir un traitement plus adapté ? ». Cette réponse semblait plutôt évasive mais il s’agissait d’un vrai pas en avant pour Lyanna qui d’habitude était dans le refus de beaucoup de choses. Ce n’était pas d’ailleurs refuser les choses par plaisir, c’était simplement sans doute parce qu’elle en avait déjà vécut et connu beaucoup, elle inspirait d’ailleurs maintenant au calme, à la tranquillité et surtout à retrouver ceux qui lui avait tant manqué c’est-à-dire son mari et sa petite fille. Et le fait de ne pas avoir de poitrine ne l’aidez pas, cette médecin bien qu’a l’écoute en semblait pas comprendre que c’était plus compliqué pour elle que ça en avait l’air d’admettre qu’elle n’avait plus de poitrine, elle lui répondit alors : « Chaque jour je me bats pour sauver mon mariage avec mon mari et je n’ai pas connu de personne plus têtu que Raphaël Sorensen. Chaque jour j’essaie de lui faire comprendre que si je ne l’ai pas mis au courant c’était pour le protéger, que si je suis partie du jour au lendemain de la maison en lui laissant notre fille c’était en réalité pour me faire soigner de ce cancer. Je suis déjà un monstre par mes actions, mais je ne peux pas le rester physiquement. A chaque fois que je me regarde dans le miroir je vois cette poitrine, cette poitrine qui n’est pas là et qui me rappelle que je ne suis plus vraiment une femme, qu’aucune personne ne pourrait me regarder normalement car il me manque quelque chose, alors s’il vous plait, demandez aux médecins plasticiens si ce délais est vraiment, vraiment nécessaire… ». Elle lui parlait de sa vie personnelle, sa vie sentimentale aussi, sa vie privée car après tout elle n’avait rien à cacher et elle voulait lui expliquer pourquoi avoir une poitrine était si importante pour elle, elle ne se doutait pas qu’elle venait de jeter un véritable pavé dans la marre en disant le nom de son mari. Comment aurait-elle pu deviner qu’il connaisse la jeune médecin et qu’ils ont partagés des choses qu’il refusait à sa propre femme aujourd’hui. Pourtant ce genre de pensait traverser souvent Lyanna qui suite à son opération manquait de confiance en elle. Souvent elle se demandait si Raphaël l’avait trompé pendant son année d’absence, mais au fond d’elle, elle connaissait la réponse : oui, ce n’était qu’un homme. Elle l’aimait tellement cependant que parfois elle le pensait parfait, elle avait cru d’ailleurs qu’il aurait tout compris dès son retour, qui lui aurait pardonné. Mais Raphaël n’est qu’un homme donc non, il n’est pas parfait. Il n’a pas l’air de comprendre pourquoi elle a fait ça et il doit regarder d’autres femmes qui n’ont pas, elles, étaient privés de leurs féminités. Cela la tue à petit feu d’imaginer Raphaël avec une autre femme. Et si il avait quelqu’un d’autre aujourd’hui ? Comment avait-il pu oublier ses dix ans d’amour si rapidement. Ils n’étaient pas n’importe quel couple pourtant…Elle était si déçue et si triste. Elle ne rêvait que de sa famille pour se reconstruite mais visiblement sa famille ne pensait pas trop à elle. En tout cas Raphaël, pour sa fille c’était une autre histoire et elle gardait l’espoir de la revoir. Elle fut rappeler rapidement à elle quand la jeune médecin continua de lui donner des instructions pour le futur, des examens à faire. Lyanna les connaissait tous, elle savait à quoi chacun d’entre eux correspondaient et elle se doutait de la raison de ces examens : savoir si le cancer était revenu ou non. Peut être que cette fois si, elle en parlerait quand même à Raphaël. Elle lui avait dit la vérité alors il avait le droit de tout savoir maintenant. Lyanna n’hésita pas une seconde quand au lieu où elle devait faire ses examens : « Je préférerais les faire ici, si cela vous va évidemment. Je pense que c’est plus pratique pour vous, vous aurez peut être aussi les résultats plus rapidement. ». Rapide était un mot que Lyanna employait beaucoup lorsqu’elle était à l’hôpital comme pour se débarrasser de ce fardeau qu’était les multiples examen et surtout le stress des résultats.


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