Le coeur d'une femme est un océan de secret | Raphaël

Little Do You Know

Ses iris azures posées sur cette feuille blanche. Depuis gosse Raphaël a cette passion pour le dessin ce qu’il aimait c’était dessiner des maisons, imaginer des rénovations sur certains bâtiments...Et désormais ses idées se concrétisent, après ses études son talent a été vite repéré par cette société surmontaise. Et le voilà vivant une nouvelle aventure dans cette ville qu’il lui est inconnu, mais Raphael est quelqu’un qui a toujours su s’adapter à son nouvel environnement. Et puis il faisait quelque chose qu’il aimait, il avait appris le français plus tôt dans sa jeunesse car ils partaient souvent avec sa famille sur la côte d’Azur, alors ça avait été un chalenge pour lui et Laila d’apprendre cette langue mais c’était aussi surtout aussi pour impressionner les filles. Le destin lui a pris bien des choses pour son imprudence mais lui offre aussi de telle opportunité. Laila l’a suivi bien e2vdiemment, l’un n’allait pas sans l’autre. Alors il se retrouvait en colocation avec sa jumelle, car elle n’était pas prête à vivre sans lui.  Oui Raphael a toujours eu un cœur vaillant a toute épreuve et c’est peut-être pour ça qu’il vit si bien après l’accident. Contrairement à Laila qui elle vit dans cette culpabilité, cette crainte.  Il ne passe pas y jour sans la rassurer, à poser ses mains sur son visage et imaginer sa voix qui a dû changer un peu depuis le temps. Le plus troublant depuis qu’il est devenu sourd c’est de s’habituer à ce silence constant, que lorsqu’un objet tombe il n’y aucun bruit, regardé la télé sans aucun son, deviner la musique, voir une personne lui parler sans entendre la voix. Il s’est tellement vite habitué à cette condition, il a vu tous ses proches faire l’effort d’apprendre le langage des signes mais il a vu un bon nombre de personnes lui tourner le dos car la différence ça plait rarement. Mais il s'en fou, il est jeune et il sait que ce ne sont que les personnes qui seront le plus proche de lui qui lui feront le plus de mal.  Ce qui lui manque le plus c’est peut-être la musique, ado il adorait tellement maitre à fond son walkman et sa mère lui criait toujours de mettre moins fort au risque de devenir sourd… Cette ironie. Il n’entend plus sa voix c’est étrange comme sensation, car par moment il peut parler très fort comme très bas. Mais il se souvient des mots, de comment les prononcer. Même ceux dans des langues étrangères.  Il ne veut pas être perçu comme diffèrent alors il ne le dit pas toujours qu’il entend rien. Il regarde simplement les lèvres bougées, il devine les mots, les sons dans sa tête il s’imagine un tas de chose.

Son portable vibre sur son bureau, le nom qui s’affiche le fait sourire, son myocarde s’emballe un peu. Ah oui c’est ce qu’on appelle plus communément l’Amour. Cette fille il la connaît depuis pas très longtemps, mais elle est le genre de rencontre qui marque une vie et elle vient de marquer la sienne. Oui bien sûr comme tout ado il a eu des amourettes, un premier amour même peut-être c’était une belle rousse au parfum de groseille. Mais avec Lyanna c’était diffèrent il le sentait au plus profond de lui. Mais ce qui le troublait le plus c’était ce qu’elle ressentait elle, car par moment il voyait dans son regard cette lueur hypnotique qui essayait de lui dire : embrasse-moi et puis sa gestuelle contradictoire, aux mots qu’elle employait, cette familiarité, il se disait au fond que s’est lui qui se faisait des idées. Elle le troublait, il n’arrivait pas à lire en elle, et il faut savoir depuis qu‘il est devenu sourd tous ses autres sens se sont décuplés. Et il est désormais plus facile pour lui de comprendre les gens, lui et sa foutu maitrise des sentiments. Il fallait que rien lui échappe, et Lyanna était l’exception. Il ne pouvait pas agir avec stupidité un faux pas et il la perdrait ce qu’il ne veut pas. Car juste s’asseoir à côté d’elle, sans rien faire, le fait sentir heureux et ça c’est sans doute le début d’un grand amour si seulement il était sûr de ce qu’elle éprouvait elle. Il se sentait fichtrement idiot d’être aussi romantique et nul lorsqu’il s’agissait de draguer une fille. L’aimait-elle comme un ami ? ou le voyait elle comme un potentiel amant ? Depuis que son cœur  s‘est mis à battre aussi bizarrement en sa présence il sait plus trop quoi penser. Raphael est bien courageux mais lorsqu’il est question de dévoile ses sentiments c’est une autre chose, il peut être incroyablement têtu et ne rein dire car la simple idée de se confier à nu comme ça le terrifie, il déteste ça mettre des mots sur ses émotions.  Et pourtant il est franc le bougre mais pas lorsqu’il doit sire : je t’aime. Puis s’il faut elle ne l’aime elle a juste pitié de de lui., Même s’il arrive à lire sur les lèvres, encore à parler il ne sera jamais comme quelqu’un qui a tous ses sens, elle ne pourra jamais lui partager cette chanson qu'elle adore, lui faire écouter un discours... Raphael n’y pense quasiment plus, il a appris à vivre avec après toutes ses années. Mais c’est normal parfois le doute l’envahi, ça serait mal le connaître s’il laissait trop ce sentiment dans son cœur. Il transforme cette crainte en force comme à son habitude il trouve toujours cette force au fond de lui pour ne pas tomber au combat.

Il se regarde dans le miroir, faisant attention à son apparence pour elle, bien qu’il n’a jamais été quelqu’un de négligé il s’habillait toujours bien. Mais pour elle il devait être parfait, un trait de parfum avant que Laila lui tape sur l’épaule et lui demande s’il a un rencard. Il lui sourit tout en signant que ça ne le regardait pas. Il l’embrasse sur la joue. « Souhaite-moi bonne chance. » lui dit-il de sa belle voix, toujours fier de pouvoir lui parler avec les mots. Il descend jusqu’à l’allée devant chez lui, il sait qu’il n’a plus longtemps à attendre, elle ne va pas tarder. Il voit une vielle bagnole en bas de la rue, ça ne pouvait être qu’elle. Merde rien qu’à la voir il a son myocarde qui bats la chamade ça lui fait tout drôle.  Elle est si belle. « Si tu savais. » dit-il en s’asseyant à ses cotés, ce sourire il l’aime tellement, il ne voudrait jamais qu’il s’efface de ses lèvres. Mais plus il l’obverse et par moment il y décèle une grande peine derrière tous ces sourires, dégageant une impression de fatigue. Elle a parlé très peu de son passé mais il se doutait qu’elle avait dû en baver. Alors dans sa tête il s’était imaginé être celui qui la fera sourire d’avantage et rallumera toutes les étoiles rien que pour elle.  Il joint son rire au sien lorsqu’elle fait cette étrange allusion, c’est quand elle dit ça qu’il ne sait pas s’il elle plaisante ou si elle le pense… ça l’énerve de pas savoir mais il ne fait rien paraître. « Je te passerai ma veste. » en grand gentleman Raphael, il temporise la chose, lui faisait peut-être plus croire que c’est lui qui ne la voyait qu’en ami. Il pose sa main sur la sienne pour corriger la position de ses doigts lorsqu’elle signe. « Bravo Armon tu te débrouilles plutôt bien. » il enlève tout de suite ce contact avec elle sentant son cœur explosé dans sa poitrine, une chance qu’il fasse aussi froid sinon elle aurait vu ses joues rougirent, là il avait l’excuse du froid. « Tu as toujours faim. » il plaisante bien sûr, il la regarde amusé avant de s’attacher. Raphael avait une petite idée derrière la tête, il avait découvert un endroit un peu secret, il essaye toujours de dénicher ce genre de place secret pour pouvoir se ressourcer. Il ignorait si Lyanna le connaissait, il espérait que non. « Je t’indique le chemin et ne t’en fais pas sur la route on trouvera de quoi calmer ton appétit. » dit-il lorsqu’elle se remets à rouler, il range son téléphone dans la poche et pose ensuite mouvement de ses prunelles sur le visage de Lyanna. Lorsqu’elle tourne son visage vers lui il baisse aussitôt ses yeux, les posant sur la route. Elle lui tape sur le bras, il tourne ses prunelles sur elle fixant ses lèvres non pas pour l’écouter mais plutôt avec une envie de les goutter. Troublé par cette pensée malsaine, il se reconcentre sur sa réponse mais il a loupé des mots. «Jøsses...Tu peux répéter ? » au moins il a l’excuse de rien entendre.

Jøsses: Bon sang

@Lyanna Sorensen  

rainmaker

Little Do You Know

Il ne sait pas si c’est de l’amour, mais en tout cas à chaque fois qu’il pose ses yeux sur elle son cœur loupe un battement, il a les mains moites, lui qui trouve toujours les mots ils se perdent dans sa tête car son esprit est trop occupé à la contemplé. Il est attiré pour ce qu’elle ce qu’elle est. Son impertinence, sa fragilité. Cette carapace qu’elle enfile pour montrer qu’elle est forte.  Pour cette vulgarité qu’elle affiche fièrement mais qui cache une grande intelligence. Elle est entière et franche, avec des idées bien arrêtées sur ce qui compte dans la vie. Et puis son sourire, son sourire déclenche quelque chose en lui qu’il ne pourrait expliquer. A vingt on aime à tous vents, le cœur puissant et indomptable. Alors peut-être que son amour passera qui sait hein ? Il préfère s’asseoir à cote d’elle, profiter de son amitié, du moment présent. Ce n’est pas un bourreau des cœurs et même s’il essayait de la charmer elle aurait plus l’envie de le gifler que de l’embrasser. Car Raphael c’est pas un séducteur, pas un connard, ce n’est pas non plus un grand romantique qui croit aveuglement en l’amour. Il est peut-être un peu différent des gosses de son âge c’est vrai, il est loin d’être un idiot qui pense qu’au cul, uniquement à son plaisir. Pour une rare fois Raphael Sorensen manque cruellement ce courage, c’est étrange pour quelqu’un comme lui qui a cette franchise mal placé, ce courage qui frôle l’imprudence. Les mots manquent toujours mais comment exprimer tant d’émotions dans deux simples mots ?  

« Je ne dis pas toujours que j’ai faim, pourquoi tu dis ça, tu me préférerais me voir avec la peau sur les os ? » Un soupir voilà qu’elle interprète mal ses paroles, lui qui ne faisait que la taquiner. Il lève les yeux un peu au ciel, elle n’est pas si différente que ça au final si. Les filles et leur corps, c’est toujours une autre histoire, un autre monde. Lui il la trouvait magnifique depuis la première fois qu'il l'a vu, « Tu es parfaite. » dit-il, en signant, car le dire à haute voix comme ça c’était trop soudain. Elle ne comprendrait peut-être pas ce qu’il lui a dit mais au moins il l’a fait, il lui a dit.  Assis à côté d’elle, l’odeur de son parfum embaumait l’habitacle, égarer dans ses pensées, ses yeux se perdent sur son visage, pendant un instant il oublie tout se laissant submergé par cette émotion, plus il la regardait et plus il sentait son cœur perdre le rythme, s’emballer pour ses prunelles si belles. Arrête de rêver. Il ne peut l’entendre, la comprendre là tout de suite son esprit doit redémarrer, repartir à zéro. Elle le fait rire avec cette spontanéité, cette innocence. A chaque fois qu’elle riait, il l’aimait un peu plus. « C’est rien... » il lui sourit amuser, posant ses prunelles sauvages dans les siennes, il s’y noie quelques secondes. « On est toujours sur la bonne route. » mensonge mais il n’allait pas lui dire qu’il était trop concentré à regarde le moindre de ses traits qu’il avait oublié de lui dire de tourner. Il savait où ils étaient et il avait toujours un plan de secours pour rattraper la bonne route comme si de rien était. Il avait besoin d’avoir les idées claires pour trouver un itinéraire bis rapide mais avec elle et à ses cotés qui agite son odeur de lilas dans tous les sens, merde c’est tellement dur de pas perdre pied. L’excuse du restaurant, ah oui voilà il a trouvé son plan de secours au cas où elle se questionne sur la raison de ce choix de route.  Tout ce qui soit arriver arrivera ce n’est pas ça ? Il se redresse dans son siège, si elle le regarde comme ça comment peut-il lui refuser quoique ce soit ? Cette fille le rend tellement faible, elle dompte son tigre intérieur, qui ronronne comme un chaton quand elle bat des cils. « Je voulais t’y amener justement. » il est bien obligé de préparer le terrain a une éventuelle attaque de questions. Il lui affiche ce petit sourire irrésistible mais, il est que son ami alors elle sera insensible face à ça? Il essaye, il voit comment elle peut réagir. Il ne joue pas avec elle, il s’attaque subtilement à son cœur pour voir s’il lui est pas insensible. Un sourire ce n’est rien, mais il peut faire tomber bien des barrières. « Tes désirs sont des ordres. » toujours se léger sourire avec une once de plaisanterie sur le coin des lèvres, il lève les mains pour prouver qu’il n’avait rien d’autre à ajouter. Il ose enfin quitter son regard pour le poser sur la route. Elle manque de griller un autre stop qui a failli leur couter l’avant de la voiture et stopper leur ballade subitement, il la regarde de façon a lui dire : fais gaffe on dirait ma grand-mère qui conduit. Mais il ne dit rien, et attend qu’elle se gare pour sortir de la voiture pour s’attaquer gentiment à elle. « Rappelle-moi que la prochaine fois c’est moi qui conduis »dit-il en fermant la portière,  un nouveau sourire remplie de malices, ils s’avancent tous deux faire ce restaurant. Pour l’heure avait l’estomac dans les talons, elle en est la cause.«  Après-toi. » il lui tient la porte, car c’est tout lui ça ce se montrer naturellement galant. Lorsqu’elle passe devant lui il sent son parfum flotter dans l’heure. Déstabilisant. Il salue le personnel d’un léger sourire, avant de rejoindre Lyanna qui s’était empressé de s’installer à une place. Il enlève sa veste, son écharpe et prends place face à elle. La voir assise là, ça ressemblait de plus en plus à un rencard, lui, elle, rien que tous les deux. Cette idée lui fait baisser une nouvelle fois le regard, cette fois il avait l’excuse de regarder le menu. Le plus déstabilisant pour lui c’était de loupé ce qu’elle lui disait, il ne pouvait pas lire et l’écouter en même temps. Elle devait toujours lui indiquer qu’elle allait lui parler. Cette différence l’effrayait peut-être non ? Qu’il ne soit jamais comme les autres, car les médecins ont été claire aucune chance qu’il retrouve l’audition. Ça en est fini pour lui d'écouter de la musique, d’aller au cinéma… il se demande quelle est la tonalité de sa voix, douce ? Grave ? et quel est la tonalité de son rire ? Il en oublie d’ailleurs de commander, et lorsque Lyanna tapote sur la table pour lui indiquer que la serveuse était là. Il sourit légèrement. « Un brownie et un ice tea, s’il vous plait » il n’avait vraiment pas faim, il regarde la rouquine qui le considéré du regard pour d’une si petite commande, surtout après la sienne. « J’ai déjà pris un petit dej’. » dit-il pour la rassurer, en vrai elle le faisait passer dans tellement stade d’émotions que son estomac était noué. L’avoir face à lui est d’autant plus simple pour la comprendre. Cet air enjoué qu’elle avait sur le visage le fait sourire. Et comme pour s’excuser d’être resté silencieux dans la voiture, il se lance alors pour entamer la conversation. « Tu ne viens pas souvent dans ce genre d’endroit ? » ça se voyait elle avait mis trop de temps à choisir, à se décider et puis il y avait des paillettes dans son regard, ce qu’il ignorait c’était qu’elles lui étaient destinées. Il aurait pu voir ce regard qu’elle lui lançait à cet instant, comprendre que cette lueur qui animait ses prunelles n’étaient pas causé par la joie des lieux mais par sa présence à lui. Si seulement son regard n’avait pas été détourner par l’arrivée de la serveuse qui leur apporte leurs boissons, dans ce genre d’endroit la boisson est à volonté. « Le reste arrive » dit-elle en posant ses prunelles sur Raphael, un regard peut être trop persistant. Il détourne le sien pour stopper le malaise. Un air plutôt amusé s’affiche sur son visage par la situation, non qu’il soit flatté mais que cette gonzesse a bien du culot, et si Lyanna avait été sa petite amie ? La rousse ne pouvait en être jalouse ? ils étaient qu’amis après tout. Lui il s’en foutait de la serveuse il n’avait que d’yeux pour Lyanna Armon. Il ose trop rester longtemps à la regarder car il risquait encore de se perdre dans le bleu de ses yeux.


@Lyanna Sorensen  

rainmaker

Little Do You Know

Avec elle, c’est venu lentement, sans qu’il s’en rend compte. Il la croisait au supermarché, ils se voyaient pour discuter, il la regardait à peine, ils passaient de plus en plus de temps ensemble. Et, un matin, il a compris. Compris que sa présence lui procurait cette douce chaleur, que son cœur s’emballait doucement en la voyant, que ses yeux étaient captivés rien que par elle lorsqu’elle se trouvait avec lui, que son sourire déclenchait un truc en lui qu’il pourrait expliquer. Lorsque Raphael veut quelque chose en général il l’obtient, très persuasif mais surtout il sait par où commencer à attaquer. Et depuis cette mauvaise blague qu’elle lui a balancée, et surtout c’était son cœur qui allait lui fausser compagnie s’il restait là assis sans savoir ce qu’elle pense de lui. Chaque seconde que nous vivons est un moment unique, il ne faut pas se taire par crainte, il ne faut pas rester immobile par peur d’agir. Il devait faire quelque chose, si ce n’est qu’une petite action pour essayer d’intercepter d’autres signaux, d’être certain qu’elle ne l’aime pas. Il pourrait faire de sous-entendus, la séduire par des mots et voir ses réactions. Bordel, il maudit d’être aussi mauvais dans le jeu de la séduction. Il fait ce qu’il peut, avec ses silences et le reste. S’il ne pouvait pas l’avoir avec les paroles, les mots, il pouvait peut-être agir autrement, Odin lui a donné quelques atouts pour charmer sans parler. Il affiche ce sourire qui ferait fondre plus d’un cœur mais il se reçoit joliment cette phrase qui lui confirmer avec brio qu’elle fait partie de celle qui n’y est pas sensible. Si elle était attirée un tant soit peu elle aurait baissé les yeux, aurait rougit mais jamais elle ne lui aurait balancer ces mots idiots. Ah si seulement elle savait qu’il n’y a qu'elle qui a droit à ce genre de sourire. Une légère mimique lorsqu’elle lui tourne le dos, son cœur un peu ballant essaye quand même de pas s’avouer vaincu. Il a envie de lui dire ce genre des mots pour lui dire que c’était faux, que ce sourire était réservé à ses prunelles. Il se ravise en trouvant cela trop ringard du coup il la suit sans enrichir par-dessus, un simple haussement d’épaule.

Elle se confie à lui, à cet instant il la trouve tellement forte de pouvoir surmonter ça. Rien qu'à l'idée de perdre ses parents lui glace le sang, il se rend alors compte peut-être quelle est bien plus forte que lui. Il comprend maintenant cette lueur dans son regard, il se doutait que cette mine souriante qu’elle lui offre toujours n’était qu’un masque. Qu’elle continu à parler de ses failles, des bouts d’elle qu’elle cache, des secrets dont elle a honte. Ainsi il aura l’impression d’être unique, d’être quelqu’un qui compte pour elle.  Il a envie de lui dire à quel point il la trouve superbe, courageuse mais la venue de la serveuse l’interrompe.  C’est une belle blonde aux longues jambes qui doit plaire à biens des hommes, mais le norvégien n’y accorde qu’un léger regard car elle se présente devant eux. Il doit lui plaire rien que cette façon qu’elle a le regarder, il le sait mais il s’en fou. Il se dit juste qu’il aimerait bien que Lyanna le regarde de cette façon.  Et puis elle lui dit ses mots, ses mots qui lui disent que jamais elle ne pourra avoir ce même regard à la lueur du désir. Il fronce les sourcils, ok c’est sur maintenant si elle veut la caser avec la serveuse c’est qu’elle le voit vraiment comme un bon pote avec qui elle se marre et oublie ses chagrins. Il ne répond pas et se contente encore de hausser les épaules en affichant une mimique genre pour lui faire comprendre qu’il s’en fou de la serveuse car il n’y avait qu’elle qui voyait. « Laisse-moi gou... » elle se lève déjà furieuse avec sa boisson il ne le savait pas si sanguine. Elle doit vraiment être intransigeante sur le goûte son coca, lui savourer sa boisson trouvant alors le gout est dès plus normal quoiqu’un peu trop sucré. Il est un peu dépité à cet instant Raphael, elle vient de le balancer violemment dans la zone du : t’es mon bon pote vient je te case avec la serveuse. Pensif, il se dit alors qu’il a mal interpréter tout depuis le départ, que c’était son affection pour elle qui faussait son jugement. Il savait ce qu’elle est pour lui mais il ne sera jamais ce qu’il est pour elle. Freyja la prochaine fois vise les deux. Pense-t-il en sirotant dans sa boisson comme un gosse qui attends qu’on lui donne l’autorisation d’aller jouer dehors. Oh oui il avait envie d’aller loin d’ici, loin de cette serveuse aguicheuse. Elle en mettait du temps Lyanna, et si elle était en train de lui arranger un coup ? Par Odin, cette idée agace encore plus le brun. Il avait besoin de ça de tomber sur l’une des seules filles qui est insensible à son charme, à son sourire. Il ne pouvait pas lui faire la cour, elle lui fuirait encore.
Soudainement, il sent la fragrance sucrée de Lyanna, il sent ses bras l’entoure, ses mains se posées sur lui. Cette proximité affole son myocarde, elle joue à quoi là ? et lorsque ses lèvres viennent se poser sur sa joue mal rasée il a l’impression d’avoir entendu son cœur explosé par ce surplus d’émotions. Il peine à se remettre de cette action. Il avait eu envie de la retenir, touché ses bras pour qu’elle reste un peu plus contre lui mais il était pris de court par ses sentiments qui le paralysent complètement. Son esprit a du mal à analyser ce qui vient de passer, un instant elle veut le caser avec Christy et de l’autre elle vient se pendre à son coup comme pour marquer son territoire. Elle joue avec lui ? Bad jock, il ne sait pas jouer à ce genre de jeu Raphael, c’est un impulsif. Christy dépose avec hâte leurs commande sans croiser son regard a lui… Il s’est passé quoi là-bas ?  Ses prunelles azur sont étincelante et viennent dévorer celles de Lyanna, il sourit mi- amusé, mi embarrassé. « C’était en quel faveur ? » Il la regarde jeter son dévolu sur son burger, ok peut-être c’est lui qui si méprend elle était juste surexcitée à l’idée de manger et voulait peut-être simplement le remercier de l’avoir emmené ici « Velbekomme » dit-il par habitude dans sa langue natale, elle dévore son burger, lui il ne cesse de la regarder, triturant son brownie avec sa fourchette sans pour autant en toucher une miette. Oh non son estomac vient de faire deux saltos arrière et son cœur un double saut piqué alors il n’a pas faim. Il se redresse sur son siège pour mieux être installé après cet évènement trop soudain. « Tout à l’air à tout gout. » sans doute oui à la vitesse ou elle dévoré son assiette, elle devait vraiment avoir faim. Il la regarde un peu amusé puis finit par baisser les yeux sur son plat a lui. Il se contente simplement de s’hydrater un peu après toute ses folles émotions. « Tu lui as dit quoi pour qu’elle soit aussi rapide? »  Il fait un signe de tête vers la blonde qui osait à peine mettre le regard sur leur table. Il ne la savait pas aussi tyrannique.  Elle relève son visage vers lui, il a posé la mauvaise question ? c’est lui où elle rougit ? il fronce légèrement les sourcils par incompréhension Christy pose le milkshake au milieu d’eux avec la main tremblante « Merci. » Raphael c’est un type bien il essaye de la mettre de nouveau à l’aise en lui souriant gentiment, mais elle détourne le regard. Il aura essayé. Lyanna s’attaque déjà à son désert avec hâte, elle était si pressée que ça de partir? Puis elle le regard de cette façon si particulière, trop perturbante. Il ne sait plus quoi penser « Ne me regarde pas comme ça, Lyanna. » dit-il avant de baisser ses yeux sur son gâteau, un avertissement ? peut-être car elle jouait clairement avec lui et son cœur. Elle envoie des signaux contradictoires lui il n’y comprend rien. « Je vais aux toilettes. » dit-il en signant, il sourit et se lève. Ouais bordel il a besoin d’aller se passer un peu d’eau sur le visage pour remettre ses idées au claire. Il se dirige vers les toilettes croisant Christy qui lui sourit discrètement, elle avait peur de Lyanna. Il se demande vraiment ce qu’elle lui a dit. Il passe ses mains sous le filet d’eau, se mouillant un peu les joues. « Reprends-toi. » ce n’est rien qu'un bisou sur la joue, c’est insignifiant. Ça ne veut rien dire. Qu'il arrête de se faire des films, de lui balancer ça... Qu'est-ce qu'elle va dire bien? Avant de rejoindre la table ou était assise la brune il paye discrètement l’addition, par principe il laisse une petite pièce comme pourboire. «Tu as finit, Armon ? » lui dit-il alors que sa venait de finir son milkshake. «On y vas? » Leger sourire ensorcelant en lui montrant la sortie. Il est grand temps qu’il la fasse rêver un peu plus.



@Lyanna Sorensen  

rainmaker

Little Do You Know

C’est idiot de se dire que la seule personne qu’il aime le considère comme un simple ami. C’est idiot de voir à quel point il est si facile de croire en des faits qui sont alors qu’illusions. Raphael lui ignorait ce que Lyanna ressentait vraiment pour lui, qu’elle aussi aimerait avoir plus. C’est ainsi que des âmes se loupent car elles n’osent jamais sauter dans le train et préfèrent rester sur le quai de la gare. Raphael a bien du courage mais lorsqu’il est question de sentiments c’est plus compliqué. Il ne veut pas la perdre, sa présence lui procure tant de joie alors il se contente de ce qu’elle lui donne, des brides d’amitiés et de regards parfois aguicheurs. Quelqu’un de sa famille hein ? elle même le dit, elle le considère plus comme un frangin. C’est ce qu’il comprend dans ses mots, il lui sourit tendrement acceptant la vérité en baissant simplement ses iris azurs pour essayer d’éteindre cette mélancolie de n’avait jamais plus, de ne jamais pouvoir caresses ses lèvres et toucher sa peau. « Je serais là pour toi. » dit-il timide en souriant avec légèreté, il pense ses mots et calme son cœur. Il n’avait pas prévu ça lui, elle joue avec son cœur et il a besoin de prendre du recul. Il ne sait pas trop ce qu’elle veut, un coup elle le considère comme un membre de sa famille et l’autre elle lui fait des allusions qu’il a du mal à saisir. Elle est peut-être ainsi avec tout le monde non ? c’est peut-être lui qui se faire de fausses idées. Damn la diablesse, elle lui fait perdre la tête. C’est qu'une fille… Non c’est Lyanna ce n’est pas n’importe quelle fille, c’est LA fille qui lui fait perdre pied, qui agite son myocarde rien qu’en posant ses prunelles dans les siennes, qui le rend fou rien qu’à son odeur…. Et lui il est quoi pour elle ?

Il ne prend même pas note de ce qu’elle vient de dire car elle surenchérit encore par la parole. Lorsqu’elle le regarde de cette façon, il ne peut lui refuser et il a juste envie de la voir sourire. Alors il passe une main dans ses boucles brunes, sa mère lui a d’ailleurs demandé de les couper « Tu es quelqu’un de remarquable. Tu es venue jusqu’ici c’est normal que je paie. En plus ça me fait plaisir Lya'. » Il voit sa mine refrognée, attristée qu’il l’est devancé. Et il pose ses prunelles dans les siennes, dévorant son regard du sien. « Si ça peut te faire sourire tu m’invites la prochaine fois ? » ce léger sourire charmeur vient étirés ses lippes, et avant d’entendre sa réponse il pousse la porte pour qu’ils sortent. Elle lui adresse un sourire triste. Il a envie de la serrer dans ses bras mais il se ravise, il pose ses yeux sur elle. On perd toujours les gens qu’on aime. Il avale sa salive, une douleur fantôme vient le frapper au crane car il pense lui a ce qu’il a perdu. Cet accident, tout ce sang, cette douleur, l’odeur suffocante de l’essence… il a bien failli perdre la vie. Elle finit par lui donner les clefs qu’il saisit « Je suis toujours prudent » un large sourie avant de s’installer dans l’auto, elle est si petite qu’il avait les genoux qui passait à peine lorsqu’il pose ses fesses dans l’auto, il recule le siège pour être à l’aise. Le moteur du véhicule gronde et Raphaël enclenche la première, de temps à autre il regardait Lyanna qui se laissait bercer par le calme de la route. Il peut alors aisément rattraper la rue qu’ils avaient loupé plutôt. C’est ça qui lui manquait le plus pouvoir parler, échangé normalement. Il pose une main sur le levier de vitesse, par accident ses doigts frôlent la jambe de la brune, des frissons lui parcoure le corps. Calme toi Ce n'est pas réciproque, il faut qu'il l'oublie, qu'il ne fasse pas attention à ces petits détails. Rien de tout ça n'est réel, c'est une illusion car il l'aime alors il veut croire qu'elle aussi. Elle lui tape sur l’épaule il pose se yeux sur elle un fragment de seconde avec ce léger sourire sur les lèvres. Un soupir, il ne dit plus rien et fait gronder le moteur. Il a toujours tendance à aller trop vite, toujours avec prudence. Il a une conduite irréprochable si ce n'est qu'il appuie un peu trop sur la pédale d'accélération, il fait pourtant un peu attention en la compagnie de la brune. « Quoi ?  Je roule trop vite? » ah oui il peut pas l’entendre, il repose son attention sur la route avec cette boule au ventre, c’est la rare fois ou il n’accepte pas sa surdité. Il est si diffèrent des autres au final. Comment avait-il pu croire qu'une fille aussi extraordinaire qu'elle pouvait aimé un pauvre sourd? Il est bien rare qu'il se dénigre autant, mais Lyanna fait ressortir toute ses faiblesses, tous ses démons car il a peur, peur de ne jamais être assez bien pour elle. Il s’engage sur la route montant au Mont , il s’était aventuré sur ses petites routes que peu de monde emprunte, il était à la recherche d’un havre de paix, avant à Ostende il avait le sien et il avait dû en trouvé un dans cette nouvelle vie qui l’accueillait.  Il finit par quitter l’axe principale pour engager la petite auto dans des routes plus sinueuse, par le gain d’altitude la neige commençait a apparaître sur les bordures de la route, la voiture peinait a monter les longues cotes menant a son endroit secret.

« On est arrivé. » finit-il par dire en brisant son silence a elle car le sien c’est impossible. Il sort de la voiture, des bourrasques de vents viennent fouetter leurs visages, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça de l’emmener à en altitude en plein hiver. Mais il devait lui montrer, elle ne pouvait pas partir sans avoir vu ce côté d'Ostende. Il enlève son écharpe pour la lui donné en grand gentlemen il n’allait pas la laisser ainsi, il devait la protéger. « Tiens prend ça. » ses doigts touchent les siens lorsqu’elle saisit le tissu il baisse son regard et l’invite à marcher. La voiture de Lyanna ne le permettant pas d’aller plus loin. A la différence d’être en périphérie du Mont le plus connu de la ville, c’est l’absence de foule. Ils prennent un petit sentier à travers les sapins. La vue finit par se dégager laissant ce magnifique panorama sur le Mont Filazzi.  Ce paysage apaisant, aux yeux de l’architecte c’était un bien beau spectacle. Il hume l’air pur montagnard, ferme les yeux quelques secondes pour se ressourcer faire table rases de toutes ses émotions qui l’ont envahie plus tôt. Il montre un peu une partie de lui en l’emmènent dans cet endroit secret. « Je viens souvent ici lorsque j’ai besoin d’être seul. »  Son regard se pose dans le sien, ses lèvres s’étirent d’un sourire sincère. Il aurait aimé lui faire un beau discours sur ce qu’il ressent pour elle, c’était son plan avant qu’elle ne lui en dissuade. Il oublie tout ça et profite du moment partagé avec elle, il l’admire discrètement une petite seconde lorsque son regard s’émerveille de la vue. Si belle. Mais maintenant il sait, il sait qu’elle ne veut pas de lui. « Qu’est-ce que tu en dis Armon, impressionnée ? » c’est mieux ainsi, il quitte ses yeux pour les poser sur l’horizon. Un soupir s’échappe de ses lèvres, ce n’était pas du tout les plans qu’il avait eus en tête, il a envie de lui tenir la main mais a la place ils les enfoncent dans la poche de sa veste. La neige recommence à tomber sur eux tandis qu’ils continuent d’avancer, laissant derrière eux leurs empruntes.


@Lyanna Sorensen  

rainmaker

Little Do You Know

Elle a des blessures que personnes ne peut réparer, elle garde beaucoup de chose pour elle et intérieurement il aimerait être celui qui la protège de tous ces maux, qui embrasse ses plais pour le refermer, que la tristesse qui se cache derrière ses iris n’est plus. Il veut lui prouver qu’il sera fort pour elle, qu’il se montra toujours présent si un jour elle ploie le genou. Et même si elle ne l’aime pas ce n’est pas grave, non car par amour il est bien capable de subir bien des blessures si ce n’est qu’en échange elle soit heureuse. Tant qu’il est avec elle et même s’il doit devenir soleil pour éclaire son ciel il le fera chaque jour. Alors peut-être que rester dans son mutisme la poussera dans les bras d’un être homme, comme ce genre de comédies que Laila dévore. Mais si elle trouve quelqu’un qui lui montre que la vie est faite d’aussi bien des couleurs vives alors il sera heureux pour elle. Il ne veut juste pas la perdre ou la voir pleurer, Raphaël a toujours eu ce coté là en lui, de bienveillance pour les personnes qui sont proche de lui. Il est prêt à bien des sacrifices rien que pour leurs bonheurs, bien sûr il a les épaules assez solides pour braver vent et marrer, mais toute force a une faiblesse. La sienne là à cet instant c’est Lyanna qui le malmène entre amitié et ambiguïté. Il observe la moindre mimique sur son visage mais lorsqu’il croise son regard il s’y noie et perd tous ses repères dans le bleu de ses yeux. Alors oui c’est mieux pour lui de prendre la route, de se concentrer rien d’autre que sur la route et les battements de son cœur qui tambourine violement dans le creux de sa poitrine. Il roule sans passer une minute à se demander s’il allait s’ouvrir à elle, voilà bien un de ses défauts, il s’exprime très peur sur ses émotions. Non par crainte d’être blessé mais par la simple logique que croire être fort signifie ne jamais montrer ses faiblesses. Pendant un instant il doute autant sur sa capacité à se déclarer que celle de la voiture de la blondinette à monter ses cotes. Voilà bien une métaphore qui symbolise sa relation avec Lyanna, il est à deux doigts de caler en cote et de se laisser glisser sur cette fichu case de la friendzone.
 
C’est alors pensif et le cœur serré qu’il s’avance sur se sentir qu’il emprunte souvent seul, et c’est lorsqu’il revoit ce panorama à couper le souffle, elle au centre, qu’il se dit que au bout du chemin il y a toujours une lumière éclate, dans les nuits les plus sombres c’est là ou brille le plus les étoiles.«Je te remercie vraiment de me faire découvrir cet endroit. La prochaine fois n’y vient pas seul, invite-moi, ça me ferait plaisir. C’est tellement beau, personne ne m’a jamais emmené dans un endroit aussi beau » il lui sourit, il a envie de lui dire qu’elle est aussi la plus belle chose qu’il est vu mais il trouve ça trop ringard, elle le prendrait pour tous ces gars qui amène une fille dans un endroit un peu spécial pour la dragué. Mais ce qu’elle ne sait pas c’est qu’il trouve en elle cette beauté, non celle de sa chevelure d’or au reflet bronze, ni ses jambes fines et sa peau porcelaine. La beauté est son regard qui s’illumine lorsqu’elle rigole, la beauté est les marques que la vie laisse, tous les coups, les caresses et les souvenirs.  « On y reviendra quand tu le souhaites. Ça sera notre endroit secret. » dit-il en signant, troublé par cette image parfaite d’elle qui lui donnerait presque l’élan de tout lui avouer. Mais à la place il préfère s’avancer dans ce silence, dans le même ou il est plongé constamment. C’est le froid de la neige qui se faufile entre le col et son coup qui le fait frémir, il sourit et ricane un peu c’est facile pour elle de le prendre par surprise, il sa baisse et ramasse à son tour la neige qu’il masse en boule. Elle court et veut s’échapper, lui il la rattrape en deux enjambé, en se protégeant de son avant-bras. Il lui lance, avec toujours cette légère délicatesse, une boule sur elle qui la touche en plein fessier. « On ta jamais dit qu’il ne fallait pas attaquer les plus faible que soit ?  » dit-il en rigolant, et il ramasse une seconde boule alors qu’elle continu à s’enfuir sans doute en riant comme une enfant, il ne le sera jamais. Tassant sa boule pour une meilleure trajectoire, il se stoppe et effectue a parfait lancer. Si elle n’avait pas changé de trajectoire pour l’éviter au jamais elle se la serait prise en plein visage. Il s’avance vers elle en pouffant de rire un peu, fière de son lancer. Si ça avait été Laila il se serait complément moquer d’elle mais là c’est Lyanna, celle qui lui fait perdre la notion du temps, celle qui le rend aussi docile qu’un chaton. «Ça va ? Tu as mal où? » Sa main attrape son bras pour le lui faire baisser et d’un seul coup il est si proche d’elle inquiét, ses deux paumes sur ses épaules, il baisse son visage pour voir le sien, doucement l'un de ses doigts frôlent son menton pour qu'elle le regarde. « Je suis désolé, je ne voulais pas…. » cette proximité soudaine lui fait rougir les joues, il avait l’excuse du froid. Lyanna finit par lever son minois, ses lippes étirées d’un large sourire, il comprend alors qu’elle faisait semblant d’avoir eu mal pour qu’il s’excuse.  Il se racle la gorge avant de baisser ses yeux sur ses lèvres, c’est son cœur qu’il attend ? ou celui de la blondinette. Il détourne ses yeux océans des siens, se sentant prit au piège entre ses émotions et sa raison. Il a bien failli se laisser bercer par le feu de l'action et l'embraser. Impulsif il l'est et ciel qu'il se retient depuis tout à l'heure.  « Idiote. » dit-il en soupirant, voilà qu’il l’insulte le bougre ce n’est pas en disant cela qu’elle va comprendre ce qu’il ressent. Alors il s’écarte après avoir resserrer légèrement l’écharpe de la blonde qui baillait. « Tu vas attraper froid. » il signe de nouveau car sa voix est comme coincée au fond sa gorge, il ne se sent pas la force de lui parler. Il reste là à l’observer sans vraiment savoir quoi dire. Il pose alors ses yeux sur le magnifique paysage qui devait lui donner la confiance de se confesser.

@Lyanna Sorensen  

rainmaker